Le contretemps est perçu de manière négative dans de
nombreux contextes : par exemple, dans votre vie, votre travail, un
évènement imprévu se produit et empêche votre projet de se réaliser :
c’est alors pour vous un problème, une source de blocage, quelque
chose qui vous empêche d’avancer. Un autre exemple : dans une conversation, vous émettez une idée
qui tombe à plat, votre intervention provoque peut-être même la consternation
de votre auditoire.
Le contretemps serait donc quelque chose d’irrémédiablement négatif, inutile, handicapant, voire nuisible ?
Le contretemps serait donc quelque chose d’irrémédiablement négatif, inutile, handicapant, voire nuisible ?
En musique, le contretemps est une rupture rythmique, aujourd'hui couramment utilisée, acceptée, et même théorisée. En jazz, ainsi
que dans de nombreux genres musicaux, l’utilisation éclairée du contretemps
donne naissance au swing. Le swing est recherché, un bon swing devient une
signature personnelle, la signature des « grands ». Le contretemps
maîtrisé n’est pas un problème, mais au contraire une source très riche de création
musicale.
Et pourtant… cela n’a pas toujours été ainsi. Pensez-vous
qu’un ménestrel ou un troubadour qui aurait joué du Duke Ellington à la cour du
roi aurait pu durer, voire même exister ?
Le paradoxe apparent de cette métaphore musicale nous rappelle que savoir remettre
en question la norme du temps programmé pourrait aider à
remettre les pendules à l’heure.
Alors ? Quel contretemps réussi osez-vous aujourd’hui
mettre en œuvre dans votre vie, votre famille, dans votre travail, pour créer
votre propre musique, et qu’elle devienne une source d’inspiration pour vous et
votre entourage ?
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